Quand ils sont fort fâchés qu’ils ont le cœur chagrin Ils se mettent dans un coin et commencent à bouder Elle sait que derrière elle ils parlent à leurs genoux
Si ils rentrent blessés de la cour de l’école Et le visage gonflé par les larmes et la sueur Elles mettent un soin jaloux à nettoyer leurs plaies Avec du coton et du mercurochrome
Pour qu’ils soient propres et nets, et leur fait des bisous Comme au cou d’une colombe que l’on porte dans ses mains Elle sait qu’un jour ou l’autre il faudra qu’ils s’envolent