Aux heures de grands départs dans des lieux souterrains Dès que les portes s’ouvrent à l’arrivée des trains Les voyageurs pressés serrés comme des paquets Des rames du métro déferlent sur les quais
Devant les portes ouvertes c’est un puissant maelstrom Un tourbillon se forme qui aspire les hommes Les éloignant des quais les poussant dans les trains La vague qui les porte ne connait pas de frein
Au chant d’une sirène toutes les portes claquent Sur les quais noirs de monde se forme le ressac La foule qui échoue devant ce qui se trame Reflue sur le tarmac jusqu’à la nouvelle rame