L’âme sur qui l’esprit veille sans trêve ni repos Que la raison gouverne à qui elle paie l’impôt A l’audition des sons qui tous échappent au fisc Ces sons évanescents à qui elle fait écho
L’âme se voit libérer des contraintes physiques Et se laisse emporter guider par la musique Envoûter par les sons qui sortent de l’instrument L’âme mise au diapason est dans son élément
Elle n’est plus tenue à ourdir des paroles A obéir en tout hors de tous contrôles Elle n’entend plus l’esprit qui parle du vivant
Qui lui impose des rôles en des termes savants Elle est dingue de musique de ces sons qui l’affolent Le frottement de l’air le sifflement du vent