Ils se dressent comme les pierres retombent comme les pétale En émettant des sons de verres ou de métal Ils ploient comme les branches sous l’abondance des fleurs Et chantent à la manière dont s’échappent les pleurs
Comme le ventre des femmes en attendant l’enfant à naître ils ressentent la vie qui les agite Quand un rayon les touche ils tracent des arcs en ciel Quand le vent les caresse ils se mettent à danser
Ils portent la lumière ainsi qu’un vêtement Et jouent de ses couleurs comme d’un instrument