Les femmes d’autrefois, qui valaient bien les nôtres N’avaient pas le loisir de jouer les internautes Avec leurs jolies mains offertes par la nature Elles se piquaient les doigts aux travaux de couture Ou s’abîmaient les ongles aux durs travaux des champs En attendant du père le retour triomphant Elles endormaient leur peine avec de doux chants Ceux mêmes qu’elles chantaient pour bercer leur enfant Nos modernes sirènes s’occupent de leurs ongles Pour s’attirer les cœurs avec lesquels elles jonglent.