S’ils vous touchent le cœur ils ne sont pas mortels Comme les pierres ou les balles qui mènent un bruit d’enfer Comme les elfes ou les fées que l’on dit immortels Les mots voyagent avec un très léger bruit d’ailes Ils ne laissent derrière eux qu’une fine poussière Non pas la poudre noire qui sort des canons De simples feuilles noircies qu’ils placent dans des recueil Pas de ces noms gravés sur des pierres tombales Où des visages graves par instant se recueillent Et dans ces poésies on ne lit aucun nom Ou le nom d’un danseur sur un carnet de bal