Proprement alignés ainsi que des colonnes Ayant pour chapiteau une solide ramure Ils supportent la chaleur c’est à peine s’ils murmurent Dans la fournaise de l’été lors qu’ils se déballonnent
Leur tronc taché ressemble au cou de la girafe Ils ombragent les rues ils entourent les places Ils ne marchent pas à l’amble jamais ne se déplacent Enchainés à la terre ils ont l’âme en carafe