Elles se nourrissent de nos peurs elles sont difformes Mais elles font illusion tellement elles sont énormes Elles sentent mauvais venant d’époques moyenâgeuses Mais se répandent à des vitesses vertigineuses
Elles se sont les mauvaises nouvelles elles sont légions Elles font le bonheur de la presse des rédactions Elles se réjouissent de la mort elles s’en repaissent Comme les mouches elles vivent dessus en couches épaisses
Comme elles cherchent avant tout à ce qu’on parle d’elles Tout comme les rappeurs s’amusent à faire des rimes En découvrant la toile elles ont eu le déclic
Là elles se multiplient grossissent à chaque clic Laissant un peu d’espace pour que chacun s’exprime Car le Net c’est Byzance c’est tous les jours Noel