Ce petit va nu pied ainsi qu’un dieu aztèque Passe des heures à dorer étendu sur une pierre Tout comme les artistes il nourrit des chimères Il chasse aussi les mouches et les larves d’insectes
Tel les dieux de légende il est sorti d’un oeuf Sa gueule taillée en pointe à tout l’air d’une plume Son œil vif et farouche cache une secrète flamme Quand il s’adresse aux femmes il parle avec les yeux
Il vit une vie d’ermite paisible et solitaire Disant amen à tout et préférant se taire Tout le jour en prière le bel amphitryon Qui réside dans le ciel lui envoie ses rayons
Les blessures que lui font et le gel et les flèches De l’amour il demande au soleil qu’il les sèche