Sur des portées de rails Il y a des tramways jaunes qui s’échinent Brinquebalants l’usager à travers des collines Les rues pavées de calcaire et de basalte Brillent sous la pluie, semblables à des écailles Des ruelles tortueuses et pentues vous emmènent avec peine Tout en haut de la ville de là on aperçoit les toits de tuil Des murs tapissés de faïences ou peints de couleurs ocre Et le Tage si vaste qu’on le confond à l’océan Comme une invitation à quitter cette terre Ou l’homme est tenu en otage