Quand les villes polluées empestent la voiture Que les fleuves souillées transportent les ordures Que la chère liberté que l’argent défigure N’est plus qu’un mot gravé couvert de salissures
Quand l’âme qui volait dans le bleu de l’azur N’est plus qu’une âme en peine que ronge un mal obscur Que la foi l’espérance qui renversaient les murs Eloignées par la peur n’offre plus qu’un murmure
Alors la poésie qui naît des âmes pures A l’aide de petits phrases qui soignent les blessures Tire de vivants portraits comme fait la peinture
Qui donne leurs couleurs aux choses de la nature. Dont émerge la vie dans toute sa démesure Et toute sa raison d’être à la littérature