La mer est un vampire qui se jette sur le sable Sans jamais de répit sans se mettre aucun frein Elle le suce elle l’aspire elle le baise et l’étreint Elle se mêle avec lui, lui susurre des fables Et sitôt s’en revient comme revient un refrain Une chanson comme un tube qu’elle fredonne inlassable Après long temps d’écume long temps d’agitations La mer se calme et reprend sa respiration Brillante comme un miroir et douce comme la soie Elle reflète les cieux se teinte d’azur et d’or Prend des reflets soyeux et dans la nuit s’endort La nuit est comme un drap que l’on garde sur soi