C’est un jeune affamé qui réclame à tue-tête Il a le poing fermé qu’il suce avec la bouche Sa mère est près de lui allongée sur sa couche Sa poitrine gonflée déborde de bon lait
Elle ôte le bouton qui ferme son corsage Et pose son enfant sur le sein maternel Ses lèvres trouvent le sein et le voilà qui tête Du tétin turgescent sort un filet de lait
Il aspire goulûment le lait de sa nourrice Un peu de blanc liquide coule sur son menton Le corps détendu il s’endort apaisé
Et sa mère pour sa peine lui confie un baiser C’est que le jeune jour vient tout juste de naître A peine voit t’on blanchir le ciel par la fenêtre