Quand ils parlent d’avenir les hommes prennent un air sombre Les uns font des calculs à partir à leur ombre D’autres interrogent la nuit les étoiles sans nombre Certains trouvent des réponses dans le marc de café
Les hommes politiques connaissant leurs méfaits Conjuguent l’avenir toujours à l’imparfait Prédisent des malheurs le visage défait Et le sourire en coin mesurent leurs effets
Les jeunes idéalistes rêvent d’un monde parfait Les vieux matérialistes jugent la vie importune Les cadres carriéristes eux pensent à faire fortune
Les artistes de tous poils rêvent de clair de lune Les tout petits enfants pour qui le monde est fait Savent bien que c’est la nuit que descendent les fées