En ce matin frileux d’un jeune jour d’avril Du ciel et de la terre on célèbre la noce Le soleil et la lune se déplacent en carrosse
Sortant d’un long sommeil la terre nous émerveille Vêtue d’une aube blanche et d’un voile de brume Des étoiles de givre scintillants au soleil
Pas l’ombre d’un nuage pour obscurcir le ciel Ni le vent ni la pluie jouent les épouvantails Donnant toute sa valeur à l’or de ses médailles C’est le bleu qui domine la couleur essentielle
Les invités se pressent dans leurs plus beaux costumes Ceux qui marchent sur terre accourent de bons poils Ceux qui passent par les airs dans leurs habits de plumes Ceux qui rampent ceux qui nagent tous recouverts d’écailles