Ils sont sans toit ni feu et dorment dans le froid Comme ils sont sans papiers sans patrie et sans lois Leur présence importune ceux qui nous administre Ils errent dans la vie sans savoir où se mettre Semblables aux rescapés d'un quelconque sinistre Ils portent leurs handicap comme un profond mal être Accablés repoussants sifflés par les arbitres Qui règlent les bonnes mœurs ils ne font pas les titres De la presse qui gouverne et ne pense qu' au paraître Peu de chance qu'on les nomme un jour premier ministre