Miroir du ciel, lieu de passage et d’exil A l’origine de ce qui vit, berceau des îles, Un peuple se soulève quand volent tes jupons Riche de tous les mythes, amicale comme un livre Ivre de vins, de fêtes, de succès de défaites Chantant la liberté qui laisse un goût de sel Et l’espérance mêlée d’amour qui donne des ailes Terrible comme l’ascension d’un col en montagne Tendre comme une aube d’avril à la campagne Et chère comme un chant de sirène au bord de l’eau