Le vent qui passe partout qui sans arrêt voyage Qui fait le tour du monde sans prendre de bagage Qui joue avec les fleurs s’amuse dans le feuillage Qui voyage comme Mercure avec des ailes aux pieds A un cœur de coureur qui jamais ne s’essouffle
Ce vent qui ne possède rien à lui Qui pleure sans douleurs Quand il verse des larmes de pluie Se peint de toutes les couleurs
Ce vent que l’on croise en littérature Entre les lignes entre les mots Ce vent qui pleure comme un marmot Est une force de la nature