Dans le champ moissonné par la faux affutée Le soc a pénétré pour un profond labour Dans la terre éventrée l’homme a semé le grain Et dans le noir sillon le bon grain à germé
Au sortir de l’hiver le blé s’est élevé Il a jailli de la terre d’un beau vert émeraude Nous sommes en juillet où dansent les épillets Les épis blonds ondulent dans le vent étésien