Dans ces dunes de sable écrasées de soleil Dans ces déserts de pierres chauffées à blanc Ainsi qu’à la surface d’une tôle ondulée Des formes naissent comme au travers un rideau d’eau
Ces images floues et tremblotantes sont des mirages Comme en allant se rafraîchir le visage On voit en se penchant danser sa propre image Sur ces terres arides ou le souffle du vent
Dissimule les traces de tout être vivant Dans ces zones minérales désertes et nébuleuses Ou l’air est étouffant et l’eau miraculeuse Avec sa soif de biens l’homme est indésirable
C’est pourtant dans ces lieux ou l’homme est étranger Qu’il en vient de partout au mépris du danger