Le marbre des statues peut bien demeurer froid Les contrôles et les lois tenir l’homme à l’étroit La chaleur de la vie bientôt reprend ses droits Et les couleurs de l’aube retrouvent tout leur éclat
Nul ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve A chaque jour qui naît le monde fait peau neuve Le peuple sous le joug par les lois assagis Se révèle parfois être un lion qui rugit Et le lourd chariot continue d’avancer