Les squelettes des branches déchirent la nuée Des ombres se déplacent fantômes exténués La pluie frappe au dehors sur les volets fermés Les longues nuits d’hiver les loups sont affamés
Le vent à chaque poussé jette ses cris d’effraie Vous êtes épuisés chaque bruit vous effraie Le sommeil vous a fuit ouvrant une plaie béante La peur s’est installée qui vous tenaille le ventre
Sur le trottoir d’en face la mort est là qui passe Les arbres qui se balancent font d’horribles grimaces On dirait des cadavres que des bêtes lacèrent Et de ces morts vivants tombent des lambeaux de chair