Quand épuisé et las j’ai touché ton îlot Naufragé malheureux rejeté par les flots Tu t’es mise à m’aimer touchée par ma détresse Avec l’élan l’emportement de la jeunesse
Calypso nymphe des eaux immortelle déesse Ton rire inimitable est le chant d’un ruisseau Tu marches dans la vie immortelle déesse Avec la grâce et la souplesse du roseau Et ton chant qui s’élève est le chant d’un oiseau
Mon corps et ses blessures ont guéris dans tes mains Mais le mal qui me ronge résiste à l’examen C’est un mal sans remède et propre à l’être humain Qui le fait se lever et se mettre en chemin Ce mal pour le nommer c’est d’avoir un demain