Ce sont de drôles d’engins qui trônent dans les foires Ou qu’un chanteur des rues entraîne aux carrefours C’est l’orgue des forains la musique des manèges D’où la musique s’évade comme par sortilège
Mélodie programmée qu’entraîne une manivelle Des airs déjà anciens que chacun reconnaît Des chansons à succès dont on suit les paroles De simples ritournelles qu’on apprend à l’école
Des notes qui réveillent des souvenirs enfouis Des mots que l’on retient parce qu’ils parlent au cœur Dont l’esprit se souvient avec nostalgie
Des images du passé du tout premier prénom Quand le cœur s’emballait pour un oui pour un non Un refrain des couplets qui ressemblent à l’automne