Les poètes ces flambeurs aux paroles douces amères Aux vers remplis d’alcool et d’images érotiques Pleins d’idées sulfureuses et de rêves utopiques Qui lâchent parfois la bride aux chevaux de la mer
Ces magiciens du verbe ces artistes de l’ombre Qui peignent avec les mots les choses de la vie Qui traînent derrière eux des étoiles sans nombre Pour allumer les yeux des enfants plein d’envie
Volontiers nous comparent à la fée électrique Aux âmes qui s’envolent guidées par la musique Aux voiliers triomphants qui se pressent au départ
A l’adieu des mouchoirs sur le quai d’une gare Ou à de blancs jupons que nos ailes incarnent Comme à des ballons ronds entrant par la lucarne