La glace offre un miroir ou tout est froid et lisse Comme à la patinoire on y met de la grâce On y laisse des traces et des sourires complices (ou des rictus de haine si l’on est au supplice)
Devinant que tout glisse et que les pas s’effacent
On sourit à la glace on lui fait des grimaces On s’émerveille on se querelle on se surpasse On a le sang qui bout le bout du nez qui gèle Et la douce chaleur qui vous monte aux oreilles
Regrettant que tout glisse et que les pas s’effacent