Comme il est doux sur terre de rester à rien faire De faire halte un moment, de s’offrir une pause Sans témoins pour vous voir pour que le corps repose Oublier les regards tout ce qui indispose
Ces regards qui vous toisent et ces heures où l’on pose Ne plus croiser les masques des visages connus Et voyageant sur place en chevauchant la nue Poursuivre les chimères que l’esprit nous compose
Ne plus penser au bien ne plus penser à mal Observer sans rien à dire observer et se taire Sans faire de boniments ni faire de commentaire Et se mettre au repos ainsi qu’un animal