J’en fais l’aveu j’aime la femme avec gourmandise J’aime sa nonchalance ses manières ingénues Qu’elle s’habille de voiles ou bien qu’elle pose nue Tout m’attire chez elle j’en parle en toute franchise
Ainsi qu’un lourd un vaisseau enfonce sa carène Elle trace sa route sur terre comme une reine A son couronnement tire une traine Laissant dans son sillage tous les hommes à la traîne
J’aime ses mains qui délassent ses gestes maternelles Ses yeux qui parlent pour elle où son âme vient déteindre Son art de s’attifer pour plaire ou de se peindre
Sa soif de baisers que rien ne peut éteindre Sa bouche qui crie famine et ses lèvres sensuelles Et les intonations de sa voix qui sait feindre