Dieu que les femmes sont belles mais qu’elles sont bavardes A l’égal des perruches à l’incessant ramage Par des rêves habités comme on l’est à leur âge Elles passent beaucoup de temps la tête dans les nuages
Elles parlent chantent dansent et se disputent entre elles Tout en remuant sur place en agitant les ailes Elles se montrent fragiles et usent de leurs charmes Pour retenir les hommes mais cachent aussi des armes
Pour se défendre bec et ongles des hommes ennuyeux Et remettre à leur place les hommes entreprenants L’amour qui les tourmente elles l’expriment par les yeux
Quand elle nous font de l’œil cela est délicieux Leur regard nous captive c’est d’ailleurs étonnant Tous ces moments précieux nous rapprochent des cieux