Au mois de février la douce Perséphone Songe à quitter Hadès qui règne sur les morts Les cranes et les squelettes devenus tous aphones Redeviennent poussière minés par le remord
Dans ce froid caverneux qui lui glace le sang Elle a tout le loisir de songer aux absents Elle revoit la nature et sa flore et sa faune Et songe quitter l’hiver éclairé de flammes jaunes
Elle est lasse a présent de cette vie monotone De ce vilain mari auquel elle s’est liée Aussi impatiemment elle s’élève step by step
La haut l’attend sa mère jointe par téléphone Les arbres en bourgeons comme des chandeliers Et le brûlant soleil étalé comme une crêpe