A la lecture d’un conte les yeux se font rêveurs Les regards se détournent l’imagination met les voiles Comme un peu de clarté descendu des étoiles Les rideaux s’ouvrent qui laissent paraître un monde meilleu
L’air se fait plus léger les saisons durent une heure Sans y être obligée la raison suit le cœur Des êtres de clarté diffusent de la lumière Ils disent des poésies des phrases familières
Quand ils bougent les ailes il en tombe de l’or Ce sont des chérubins qui façonnent le verbe Ils ont les joues imberbes et la couleur de l’herbe
Nul ne connaît leur nom nul ne peut dire leur âge Aucune ombre ne les suit ils partent à l’aurore Et reviennent à la nuit pour parler de voyage