Au sortir d’une gorge d’un étroit défilé Taillées dans la paroi d’une falaise abrupte Des colonnes se dressent portant des chapiteaux Ornés de feuilles d’acanthes qui partent en volutes
Derrière cette façade ni temple ni palais Nulle demeure de roi mais l’entrée d’un tombeau Une tombe majestueuse digne d’un souverain Car la grandeur de l’homme s’exprime par le beau
Capturant l’eau du ciel dans des lieux souterrains Pétra s’épanouissait comme une rose au soleil Recevant dans ses murs les riches pèlerins
C’étaient des temps anciens quand les hommes circulaient A dos de dromadaire et marchaient à son train De ces temps reculés il nous reste l’essentiel