Elle est apparue nue comme sortant de l’eau Des gouttes irisées perlant à ses oreilles Ses membres sont graciles dansant comme les roseaux Sa tête est liée au tronc par l’attache du cou, Comme l’est un chapiteau au fût d’une colonne , Sur son visage insigne qui ne porte aucun masque Parfois les cils s’abaissent pour voiler sa pudeur Aucune arête aucun vice aucun angle fait défaut Sur cette chair marbré la vie passe comme un souffle