Noyés dans leur écrin les yeux brillent comme des pierres
Les sourcils surlignés par un trait de crayon Sont dessinés comme les ailes d’un avion Poudrée cendrée comme les ailes de papillons Oblongue comme la coque ovale d’une amande Chaque paupière s’ouvre et s’abaisse tels les volets Que l’avion dans les airs utilise pour voler
Les longs cils recourbés sur le bord des paupières Tels les roseaux jaseurs sur le bord d’un étang Ou l’iris flotte comme la fleur d’un nénuphar Balaient les chaudes larmes qui font couler le fard La pupille noire et sombre arrondie tel un puits Ou brille une lumière est la demeure d’un génie Qui en surgit d’un coup à l’heure de la prière