Je plaide pour les sons qu’ignore la peinture Qui tintent à nos oreilles avec désinvolture Ce sont des vibrations de l’air imperceptibles Invisibles à l’œil nu ils n’ont rien de tangible Ils ne tâchent pas les doigts comme l’encre ou l’argile
Je plaide pour les sons qui rendent la vie paisible La presse se fait l’écho des sons les plus horribles Ces sons qui nous agressent sont toujours inaudibles Ils percent nos tympans et nous rendent irascibles
Je plaide pour les sons qui dispensent des leçons Qui pour se faire entendre recherche le silence Qui nous chatouillent l’esprit et nous donnent des frissons Tant notre âme est craintive et notre peau sensible Je plaide pour les sons qui finissent en chansons