Elles se parfument elles se maquillent elles se déhanchent Elles ont la musique pour modèle s’accrochent aux branches Comme les notes sur la portée le plus souvent Elles se jalousent entre elles soupirent après le vent
Quand passe le doux Zéphyr fils prodigue d'Eole Sa fougueuse monture n’a rien d’une haridelle Qui pousse la chanson et qui souvent rit d’elles Sous son étincelante armure elles sont comme folles
Il arrive triomphant semblable à Prince Vaillant De neige revêtu et toujours souriant Poursuivant les nuages qui voyagent dans le ciel Il chante l’amour et le retour des hirondelles