L’homme croit que l’infini se trouve sur les cimes Mais c’est dans le dialogue avec son être intime Qu’il sent au fond de lui cette douleur infime Qui donne à son regard le sens du sublime
Ce dialogue permanent de l’homme avec son âme C’est celui qu’entretient l’eau avec la cité Générant des réseaux circulant tel une femme L’eau calme l’instinct sauvage, tue l’agressivité
Elle transforme l’être vil en un être grégaire Lui apprend à bâtir à ériger des ponts à creuser des canaux pour irriguer la terre
A cette eau salutaire la ville donne des répons Des fontaines des bassins des vasques ornent les places Où elle tombe et s’élève et se plie avec grâce