L’orage gronde sur la plus belle avenue du monde Quatorze juillet pour la parade militaire Bien mis dans leur grand uniforme le sabre au clair De leurs sabots ferrés sur les pavés polis Mimant le bruit que font les vagues sur les galets La musique en avant la garde républicaine Ondulant comme les épis de blé sur la plaine Descend au trot l’avenue des champs Elysées Ainsi roule le tonnerre en lançant des éclairs