Au sortir de la douche dans toute sa nudité Le corps de la femme laisse à voir la beauté Ses lignes naturelles sont toutes en arrondies Son dos et ses épaules ses fesses rebondies
Bien qu’elle cache ses gènes dans les plis de son aine Elle aime posée nue et se montre sans gène Le mystère qui l’entoure fait partie de son charme Et quand elle pose nue ses yeux sont des gendarmes
La ligne qui sinue de sa nuque à ses reins C’est la route de la soie qui mène jusqu’en chine Que suivent les caravanes poètes et malandrins Et tous les portefaix dont la vie ploie l’échine
Malgré ses os fragiles son corps est bien en chair Pas de lignes brisées ni d’arêtes saillantes Elle est comme ces rochers sur qui la mousse adhère Comme ces sommets dont la neige adoucit les pentes
Souvent nos yeux s’arrêtent sur la courbe d’un sein Ses seins ou notre bouche aspire gros comme une outre Ont la peau douce lustrée comme une peau de loutre Et nos mains n’ont de cesse d’en suivre le dessin
Son petit ventre rond s’enfonce comme un coussin Une douce chaleur émane de tout son corps Tout homme rêve être un ange pour être contre son sein Ou bien son médecin pour écouter son cœur