Conifères et feuillus les essences transpirent En ce mois de juillet la forêt sent le pin Je marche à travers bois sur un terrain sans route Au flanc de la montagne le chemin est étroit L’épaisseur de la voûte atténue la chaleur
De là où je me tiens je peux voir la vallée Le paysage sous mes yeux est verdoyant Face à moi des forêts jusqu’à la cime des monts Les dernières plaques de neige du général hiver Les éclairs argentés des torrents de montagne
Je dois faire attention où je pose les pieds Tapies dans les rochers accrochées aux cailloux Ou nichées dans un creux sur un lit d’herbes vertes Je vois partout des fleurs de toutes les couleurs A chacun de mes pas s’envolent les papillons