Comme l’eau qui descend des montagnes en torrents Creuse le lit des rivières façonne le paysage Arrose les contrées et regagne l’océan Puis s’en retourne au ciel en formant des nuages
Les longs cheveux soyeux qui entourent le visage Descendent sur les épaules suivent la courbe du dos Que l’on peigne savamment ornent suivant l’usage Ne sont-ils pas du ciel un merveilleux cadeau ?
Tel l’or inaltérable ils ignorent tout de l’âge Lors même qu’on les tond ils repoussent sans cesse Ne sont-ils pas l’exemple de la force du courage La réponse à la mort de l’éternelle jeunesse ?