Souvent l’âme en automne se sent lasse Et les jours sombres comme les feuilles s’entassent L’âme se traine le cœur à marée basse Sur un mode mineur sombre sur place Et de la fosse des heures montent les basses
On croit qu’avec le temps les choses se tassent Que les chagrins d’amour meurent et s’effacent Mais la douleur demeure en place, hélas ! Alors priant le ciel pour faire surface Le cœur comme un oiseau chante avec grâce