Les arbres parasols dans les cieux sont ouverts Des arbres de toutes sortes aux feuillages divers Déclinent vers le sol leur nuance de vert Le vert des fines herbes qui forment le gazon
Le beau vert émeraude des graciles fougères S’unit au vert des feuilles qui forment le couvert L’eau dans cet univers semble dans une prison Enfoncées dans la vase où grouillent les vers
Les plantes aquatiques aux feuilles triangulaires Dressent leurs lourdes têtes sur leurs corps de serpents Le petit pont de pierre au parapet de fer
Forgé qui relie les deux rives en suspens Sur l’eau devenue verte se dessine à l’envers Et à la réflexion fait voir un œil ouvert