Un vent de liberté souffle sur la planète Narcisses Jonquilles Tulipes anémones Pâquerettes Ces fleurs qui dansaient qui donnaient de la voix Contre un peu de monnaie ayant vendu leur âme
Etouffées par la peur étranglées par l’argent Survivaient dans la honte qu’on sert aux indigents Ayant perdu toutes joies devenaient taciturnes Ainsi qu’un tas que cendres dormant au fond d’une urne
Qui semblaient résignées à ne plus qu’on les voit L’argent leur a tout pris et confisqué leur voix Ressortent dans la rue de terre sortent des flammes