pareils à ces voiliers dont la coque éclabousse les robes à la jupe fendue sont taillées pour la course comme une fine étrave s’enfonce dans les flots les jambes nues disparaissant apparaissant certaines recouvertes d’un voile réfléchissant un voile qui tombe comme la pluie sur les carreaux Dans leur sillage un parfum flotte à la traîne Vers quels horizons ces voiles nous entraînent quelle plage de sable d’or rivage d’île lointaine ceinturée de coraux et envahie de fleurs ?