Dans toutes les gares devant les vitres On voit des yeux qui brillent des mouchoirs qui s’agitent Quand on se quitte on croit aisé de se revoir On met son éloquence dans un dernier regard
Un signe de la main à l’instant du départ Déjà le bras retombe et le corps se détend Guidée à travers cieux par des chemins célestes Cette flèche amoureuse ne manque jamais sa cible
Même les yeux bandés l’Amour est sans rival Il triomphe du mal et rayonne en douceur Il fait flèche de tout bois et s’oppose au malheur
C’est le robin des bois le prince des voleurs En tressant des couronnes et des colliers de fleurs Il redonne le sourire aux visages en pleurs
