Sur les sentiers sinueux les chemins hasardeux Les terrains chaotiques qui bordent la grande bleue Ils sont venus se faire plaisir faire du sport Se faire suer secouer comme à dos d’âne Mais aussi prendre l’air ainsi qu’à dos d’oiseau Profitant d’être libres retrouvant l’équilibre Comme les mouettes rieuses heureuses de leur sort
En montées ils fatiguent en montées ils ahanent Ils progressent lentement comme le font les ânes En descente ils dévalent sans perdre les pédales Ils sont aussi rapides que le lièvre qui déboule Le lézard qui détale que la pierre qui roule