Dans un lieu de rencontre à quelque carrefour Il suffit bien souvent pour que le cœur chancelle Que deux regards se croisent. Ainsi donc naît l’amour Comme naît un incendie d’une petite étincelle
Où c’est un feu de paille où c’est un feu d’enfer Qu’on a peine à éteindre sous un torrent de larmes Paysage calciné qui laisse derrière lui Des visages charbonneux des cœurs réduits en cendre
Sous ces masques blafards ces paysages tristes Souvent le mal demeure qu’un souvenir réveille Car la douleur sommeille comme un feu mal éteint Et le vent quelques fois vient souffler sur les braises