L’être sans domicile ne reçoit plus d’éloges Il est dur de répondre quand on vous interroge Qu’on vit seul sans abri que nul part on ne loge Que son cœur ne bat plus au rythme de l’horloge
Celui qui vit dehors sans toit pour s’abriter A perdu tout contact et toute intimité Il devient vite une ombre sans personnalité A peine a t’il une âme et une identité
Balloté sans arrêt sans cesse rejeté Dans un monde égoïste et sans humanité Qui préfère le profit à la fraternité Il ressemble à une pierre qui roule sur la jetée