Alignés sur le sol les uns contre les autres Ils ne jettent plus d’ombre ils se sont tous éteints Les troncs des arbres morts attendent qu’on les enlève Laissés aux scieurs de long ils finiront en planches
C’étaient des chênes illustres hôtes de la forêt Des arbres vénérables ils laissent des regrets Glanant de tous cotés tout ce que la vie offre L’écureuil prévoyant en avait fait son coffre
Le hibou et la chouette dont le regard effraie Les nuits de pleine lune y prenaient tard le frais
Des âmes romantiques éprises de musique Avaient gravé leurs noms en lettres majuscules De simples initiales un nom et un prénom Des lettres entrelacées comme les maillons d’une chaîne